19 avril 2017, visite du camp de concentration des Milles, à Aix en Provence.

(actualisé le )

Mercredi 19 avril, dans le cadre de leur formation, les délégués de 4e et de 3e, ainsi que les élèves de la classe UPE2A, ont visité le camp des Milles. La visite était financée grâce à une convention signée entre le collège et le Mémorial du camp des milles

Ouvert en septembre 1939 sur le site d’une fabrique de tuiles, près d’Aix-en-Provence, le camp des Milles connut un peu plus de trois ans d’activité et vit passer plus de 10 000 internés originaires de 38 pays. Entre 1939 et 1942, il a connu l’internement d’étrangers et d’antifascistes de 38 nationalités pour devenir finalement une antichambre d’Auschwitz avec la déportation de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants juifs en août et septembre 1942 dans le cadre de la Shoah. Il est le seul grand camp français d’internement et de déportation encore intact et il est devenu accessible au public avec l’ouverture d’un Site-Mémorial sur les lieux mêmes à l’été 2012.
Pour les élèves en visite, le parcours se découpe en trois temps,
  historique, on pose les faits dans plusieurs salles rappelant le contexte historique des années trente.
  mémoriel, on montre les conditions dans lesquelles vivaient les prisonniers en visitant les lieux de détentions conservés en l’état.
  réflexif, on se pose les questions de comment on peut en arriver là et est-ce que cela peut arriver à nouveau. Cette partie interpelle les élèves sur la notion de résistance et sur les mécanismes qui déterminent la conduite de chacun face au racisme et à l’antisémitisme.

Les élèves d’UPE2A gare TGV d’Aix en Provence.

La montagne Saint victoire qui fut peinte par Cézanne.
Arrivé sur le site vers 11h.

Un des wagons utilisés pour les déportations.

Une des salles expliquant le contexte historique et l’essor de l’extrême droite dans les années trente en Europe.

La maquette du camp.

Au rez de chaussée, le lieu d’internement des hommes.

Un des anciens fours à tuiles qui servaient de dortoir des hommes.

A l’étage, les lieux d’internement des femmes et des enfants.

La troisième partie de la visite : réflexion la naissance des totalitarisme et la notion de résistance.